Film / Gucci

ADN

Ondertitel
Maïwenn
FR/AL 2021 – 90’ NL OT
Categorie
Afbeelding
ADN
Hoofdinhoud

Neige, gescheiden moeder van drie kinderen, bezoekt regelmatig Emir, haar Algerijnse grootvader die nu in een bejaardentehuis woont. Emir heeft haar als kind opgevoed en beschermd tegen haar moeilijke thuissituatie. De dood van haar grootvader leidt tot grote familieruzies en een diepe identiteitscrisis bij Neige. Gelukkig kan ze rekenen op de steun en humor van haar ex François en is ze meer dan ooit vastberaden om haar DNA beter te leren kennen. ADN neemt de zoektocht van Europeanen met een migratieachtergrond ernstig en plaatst het tegen het licht van de huidige Franse maatschappij…

“Maïwenn Finds Her Roots in ADN” – Variety

"Sans chercher coûte que coûte à prendre ses distances avec l’histoire du cinéma, l’artiste fait rupture. La première sequence du Bal des actrices, ouverture drôlissime où on la voit souffler d’ennui à la lecture d’une revue cinéphile, est la revendication d’un art plus visceral qu’une construction géométrique sur grand écran. De l’air, un peu de passion! D’ailleurs, que penserait-elle de ces lignes imprimées dans Positif, elle qui cherche à dynamiter une certaine idée de la maîtrise jusque dans l’écriture? La faute d’orthographe de Polisse était un premier pas de côté. Un retour à la formation émotionelle du langage , un stade où les mots sont en train de se charger de leur sens avec toutes les maladresses, toutes les erreurs inhérentes aux premiers âges. La polyphonie d’éloges funèbres d’ADN, lors de l’enterrement, en est le plus bel exemple. Des tentatives de chacun pour dire sa tristesse- une chanson de Céline Dion, un texte écrit par une écriviane, un plaidoyer en faveur de la laïcité-, c’est le rap de Kevin, un petit caïd marseillais, qui foudroie par sa poésie. Un flow intuitif et ciselé en dehors des clous de la grammaire. C’est ce dehors qui fait tout le prix du cinéma de Maïwenn et ADN est la pierre angulaire de cette maturité artistique."
Nicolas Bauche in: Positif, nr. 717, novembre 2020, p. 16

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Credits

Maïwenn, Louis Garrel, Fanny Ardent